Le Niger a tout pour réussir

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lundi 20 juin 2016

Accélérer la diversification de économie

La décélération de la croissance économique en 2015, pour s’établir à 3.6 % (contre 7% en 2014) a mis évidence [ ou du moins a davantage confirmé] la dépendance de notre économie à la production pluviale. Et la diversification de l'économie s'amorce timidement en comparaison avec notre voisin, le Burkina Faso. Pourtant, le Niger dispose d’atouts qui vont lui permettre de devenir un acteur économique majeur dans la sous-région. Une diversification "accélérée" de son économie devrait lui permettre d'y parvenir. 
Voici quelques  "moteurs" de diversification recensés par une étude* de l'ONU par et dont l'application permettrait de réduire la vulnérabilité de nos pays aux chocs extérieurs et donc d'émerger "rapidement". 

* * Les gouvernements doivent établir un climat propice aux affaires (notre pays a fait de progrès remarquables dans ce secteur), notamment un cadre réglementaire porteur, des mesures d'incitation pour le commerce international et une aide aux pôles économiques qui contribuent à la diversification;

* * En raison de sa taille modeste et de ses difficultés d'accès aux capitaux, le secteur privé de l'Afrique a besoin de l'appui des pouvoirs publics pour tirer parti des opportunités, stimuler l'innovation et élargir ses activités;

* * Le développement d'activités locales de transformation des ressources naturelles est de nature à stimuler la diversification et les recettes minières peuvent financer d'autres secteurs d'activité.
Pour compenser la taille modeste des marchés nationaux, l'intégration régionale est indispensable, notamment en vue d'atténuer les obstacles qui freinent les échanges régionaux et d'investir dans l'infrastructure régionale.
* * Les capacités institutionnelles et les ressources humaines doivent être renforcées.

* L'étudet ainsi que d'autres documents sont disponibles à l'adresse suivante : http://www.un.org/africa/osaa/OSAA_NEPAD_OECD_partnership. (en anglais)
http://www.oecd.org/fr/daf/inv/investissementpourledeveloppement/afrique.htm

vendredi 3 juin 2016

Repenser notre mode de gouvernance!

Le gouvernement invoque très souvent la pression démographique pour expliquer son échec en matière de politiques économiques et sociales. Au point de vouloir la "réguler". Parallèlement, il s'octroie l'un des traitements/salaires le plus élevé au monde de sa catégorie, de surcroît dans un pays [pauvre matériellement]. A titre d'exemple, le PR perçoit environ 8 millions par mois. Le député, 2 millions. Tandis que le Smic est à 30000 fcfa environ.  Opacité oblige, les données sur le salaire/traitement de nos dirigeants peinent à "être rendues publiques". Chercher l'erreur! 

Sans oublier que les enfants sont un capital de richesse. En témoigne l'exemple chinois. 


La démocratie, c'est aussi pour un dirigeant ou un représentant du Peuple le fait de se priver d'un "luxe" au profit de ce dernier.