"Une nation en retard, qui veut une croissance rapide, est évidemment avantagée, au moins sur le court terme, si elle est dirigée par un gouvernement ayant assez d'autorité pour imposer des changements. A condition que celui-ci sache ce qu'il faut faire.(...)" Douglass North, Le Monde 11 Octobre 1994".
Chaque année, les experts, souvent issus des institutions internationales ou Universités prestigieuses, tous domaines confondus, établissent des classements basés sur des indicateurs, à connotation positive (l'indice de développement humain(IDH), compétitivité...) ou négative (corruption, trafic de drogue...), à l'échelle nationale, régionale ou internationale. L'année 2015 n'a pas échappé a cette règle, et en attendant la publication du célèbre classement annuel de l'IDH par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), un groupe d’experts indépendants : John Helliwell, Richard Layard et Jeffrey Sachs, s'est prêté à cet exercice en publiant son rapport sur l'Etude internationale sur le bonheur le jeudi 23 avril dernier à New York.