Le phénomène de la mendicité reste bien ancré dans notre société et continue à se développer particulièrement chez les personnes à mobilité réduite : les handicapés.
Victimes de l'exclusion sociale puisque livrés à eux-même, ces derniers sont contraints d'exercer cette activité peu glorieuse pour subvenir à leurs besoins primaires. Pourtant, au même titre que les valides, les handicapés ont d'énormes potentiels : doués d'intelligence, aptes à diriger, à créer.... Au Niger, malheureusement, ce potentiel est très mal exploité. En outre, très peu de structures (Citoyenneté Solidarité Niger, etc.) œuvrent à leurs cotés et disposent de moyens maigres pour les suivre correctement. D'où la nécessité pour le gouvernement et autres bonnes volontés de créer les conditions favorables à leur insertion sociale. Et cela suppose de construire davantage d'infrastructures ou structures pouvant les accueillir, les former, les accompagner pour monter leurs propres entreprises ou chercher du travail. C'est de façon qu'on va atténuer voire éliminer ce fléau [de la mendicité] au Niger.
Merci beaucoup pour cet article portant sur un sujet si important. La mendicité est vraiment un fléau pour celui qui a une vision réaliste et progressiste des choses. Mais la majorité des musulmans (que Dieu me pardonne), notamment de nous les Nigériens, comme il s'agit du Niger, voient les choses tout autrement, et ne pas le savoir, c'est mal cerner le problème. L'égalité des chances, il la faut, mais au fond, au Niger, un mendiant est un pauvre serviteur de Dieu à qui, le musulman qui a des moyens, ou plutôt pour s'exprimer comme un bon Nigérien, le musulman à qui Allah a donné des moyens, est tenu de faire de l'aumône s'il veut toujours avoir les faveurs de son créateur.
RépondreSupprimerTravaillons à une meilleur interprétation de la religion dans le sens du progrès, comme l'a suggéré le Président Mahamadou Issoufou, dans son discours du 18 décembre passé: http://netforce315-light.blogspot.com/2014/12/message-la-nation-de-sem-mahamadou.html