« L’énergie bon marché revitalise l’activité
économique d’un pays ».
Pendant la dernière décade
de décembre 2015, les prix de l’essence et du diesel ou gasoil ont atteint de
niveau historiquement bas dans la majorité des pays Occidentaux. En France, pour
ne citer que celle-ci, le litre de gasoil est [même] passé sous le seuil
symbolique de 1 euro (655,957FCFA). Un niveau jamais atteint depuis juillet
2009 d’après Le Monde (2015). Ce passage sous la barre de 1 euro est la
traduction concrète de la chute des cours du pétrole. Une aubaine pour les
automobilistes français. Mais moins pour leurs homologues nigériens. Cette « réjouissance »
est inexistante au Niger. En effet, bien que le Niger soit exportateur net de
produits pétroliers depuis novembre 2011, leur prix élevé (Super Sans
Plomb : 540 FCFA /L Gasoil : 538FCFA/L, soit plus de la moitié
du salaire journalier d’un salarié payé au SMIG : 30047FCFA
mensuel) : ce qui les rend quasi-inaccessible pour la majorité des
nigériens.