L’Article
146 de la Constitution nigérienne stipule que « l’action de l'Etat en matière de politiques de développement économique et
social est soutenue par une vision stratégique. L'Etat fait de la création des
richesses, de la croissance et de la lutte contre les inégalités un axe majeur
de ses interventions. Les politiques publiques doivent promouvoir la
souveraineté alimentaire, le développement durable, l'accès de tous aux
services sociaux ainsi que l'amélioration de la qualité de vie ». Sur
le terrain, la situation reste très préoccupante. Comme en témoigne la place
peu envieuse du pays en termes de classement IDH 2018 : 189ème sur les 189
pays retenus dans l’édition 2018 du PNUD. Autrement dit, à l’échelle de la
planète, le Niger demeure le pays où la population bénéficie le moins de bonne
qualité de vie ou synonyme de dégradation des conditions de vie dans le pays
! Ce mauvais classement illustre également l’incapacité de nos autorités à
répondre de manière efficace aux besoins les plus élémentaires et sans cesse
croissants d’une frange non négligeable de la population. Pour pallier ces
manquements, d’autres acteurs, locaux ou internationaux, interviennent depuis
des années, dans le pays, pour compléter l’offre étatique en termes d’accès à
certains services sociaux essentiels.
Le
rôle incontournable des ONG pour répondre aux besoins des populations
vulnérables dans les pays en développement
Le
terme Organisations Non Gouvernementales
(ONG) apparaît pour la première fois dans l’article 71 la Charte des Nations Unies en 1946, et supplante l'expression AI
(association internationale),