Au Niger, lorsqu'une grave crise humanitaire (famine, épidémie...) se déclenche, l'un des reflex de nos dirigeants consiste à faire appel à l'aide internationale. Une démarche qui pourrait souvent se justifier puisque les "Elhadj" du pays, pour diverses raisons, refusent de secourir leurs voisins [pauvres].
Certaines Organisations Onusiennes ou ONG sont en première ligne car elles y sont dévouées et disposent de moyens d'action conséquents et de capacité de réaction rapide.
Cependant, l'action humanitaire reste de loin une exclusivité de ces organismes. Autrement dit, seul ou à plusieurs, riche ou pauvre, tout le monde peut jouer ce rôle, à de degré différent et de façon organisée. Puisque les organismes humanitaires internationaux fonctionnent essentiellement grâce à des dons provenant des particuliers (vous et moi), entreprises ou États et peuvent aller de 1 euro (655,957 FCFA) à plusieurs millions d'euros. Rien de mystérieux donc. L'essentiel que l'action entreprise puisse apaiser ou atténuer la détresse de la victime.
L'action humanitaire peut se traduire sous différentes formes :
- Construire un puits ou château d'eau pour un village;
- Offrir un toit temporaire ou définitif pour un sans abri;
- Aide au devoir pour les élèves en difficulté;
- Aide médicale;
- Don de sang;
- Transfert de compétences;
- Aider un jeune à réaliser son projet;
- Etc.
Les dons les plus connus sont les dons en nature (sacs de riz, maïs...) ou en numéraire. Pour ce qui concerne cette catégorie de dons, l'idéal serait d'aller à la rencontre des victimes si l'on a les capacités. L'histoire a montré en effet que l'aide directe s'avère plus efficace. Inutile donc de confier son aide à un responsable peu scrupuleux et susceptible de la détourner.
Rappelons enfin que la générosité doit être partie intégrante dans nos comportements. Et la solidarité favoriserait le bien vivre ensemble.
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