Le barbecue fait partie intégrante de nos comportements, surtout le jour de la fête de moutons, et nécessite une quantité importante de bois. L'effervescence inhérente à la fête nous fait oublier très souvent que ces grillades génèrent un coût environnemental considérable avec des conséquences indésirables sur notre mode de vie. Il est temps d'agir pour limiter notre exposition à l'avancée du désert, et au delà, le changement climatique.

Le zéro déboisement à notre portée
Il faut accroître la consommation du gaz, recourir aux fours solaires pour inverser la tendance à la déforestation. Pour cela, l'Etat doit réglementer les tarifs du gaz et et subventionner les autres matériels de cuisson offrant une alternative à l’utilisation de bois afin que leurs prix soient abordables pour le portefeuille des consommateurs nigériens.
On peut certes se réjouir de la prise de conscience de nos leaders sur la question de déboisement. Puisque, "pour stimuler les consommateurs, les réchauds, via des subventions d’Etat, ont vu leur prix diminuer de 35 %, passant de 23 000 à 15 000 francs CFA (de 35 à 23 euros) et les bonbonnes de 6 kg de près de 50 %, 1 800 francs CFA au lieu de 3 500 (2,74 euros au lieu de 5,34). De nouvelles baisses devraient être annoncées prochainement"(Le Monde, 2015). Néanmoins, la transition vers le gaz, le solaire...bref le "tout-sans-bois", doit être accélérée car l’impact du déboisement est intenable pour l’aride Niger, dont le nord est recouvert par le Sahara.
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