Le Niger a tout pour réussir

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mercredi 27 juillet 2016

Le franc CFA et nos maux


"Sois compétitif et tu seras prospère"(Arnaud Leparmentier, 2015) 

L’arrimage du franc CFA à l’euro continue de susciter de "vifs" débats au sein de la communauté scientifique et politique issue des pays ou zones ayant adopté cette monnaie. Dernier rebondissement en date, les sorties de Kako Nubukpo, qui soulignait, en février et mars 2015, "la nécessité de repenser  et dénoncer la servitude volontaire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) par rapport aux instances internationales régissant les politiques monétaires"(Le Monde, 2015). Le président du Tchad, Idriss Deby Itno,  affirmait en août 2015 à l’occasion de la fête de l’indépendance que le moment est venu de couper ce cordon qui empêche à l’Afrique de décoller.

lundi 20 juin 2016

Accélérer la diversification de économie

La décélération de la croissance économique en 2015, pour s’établir à 3.6 % (contre 7% en 2014) a mis évidence [ ou du moins a davantage confirmé] la dépendance de notre économie à la production pluviale. Et la diversification de l'économie s'amorce timidement en comparaison avec notre voisin, le Burkina Faso. Pourtant, le Niger dispose d’atouts qui vont lui permettre de devenir un acteur économique majeur dans la sous-région. Une diversification "accélérée" de son économie devrait lui permettre d'y parvenir. 
Voici quelques  "moteurs" de diversification recensés par une étude* de l'ONU par et dont l'application permettrait de réduire la vulnérabilité de nos pays aux chocs extérieurs et donc d'émerger "rapidement". 

* * Les gouvernements doivent établir un climat propice aux affaires (notre pays a fait de progrès remarquables dans ce secteur), notamment un cadre réglementaire porteur, des mesures d'incitation pour le commerce international et une aide aux pôles économiques qui contribuent à la diversification;

* * En raison de sa taille modeste et de ses difficultés d'accès aux capitaux, le secteur privé de l'Afrique a besoin de l'appui des pouvoirs publics pour tirer parti des opportunités, stimuler l'innovation et élargir ses activités;

* * Le développement d'activités locales de transformation des ressources naturelles est de nature à stimuler la diversification et les recettes minières peuvent financer d'autres secteurs d'activité.
Pour compenser la taille modeste des marchés nationaux, l'intégration régionale est indispensable, notamment en vue d'atténuer les obstacles qui freinent les échanges régionaux et d'investir dans l'infrastructure régionale.
* * Les capacités institutionnelles et les ressources humaines doivent être renforcées.

* L'étudet ainsi que d'autres documents sont disponibles à l'adresse suivante : http://www.un.org/africa/osaa/OSAA_NEPAD_OECD_partnership. (en anglais)
http://www.oecd.org/fr/daf/inv/investissementpourledeveloppement/afrique.htm

vendredi 3 juin 2016

Repenser notre mode de gouvernance!

Le gouvernement invoque très souvent la pression démographique pour expliquer son échec en matière de politiques économiques et sociales. Au point de vouloir la "réguler". Parallèlement, il s'octroie l'un des traitements/salaires le plus élevé au monde de sa catégorie, de surcroît dans un pays [pauvre matériellement]. A titre d'exemple, le PR perçoit environ 8 millions par mois. Le député, 2 millions. Tandis que le Smic est à 30000 fcfa environ.  Opacité oblige, les données sur le salaire/traitement de nos dirigeants peinent à "être rendues publiques". Chercher l'erreur! 

Sans oublier que les enfants sont un capital de richesse. En témoigne l'exemple chinois. 


La démocratie, c'est aussi pour un dirigeant ou un représentant du Peuple le fait de se priver d'un "luxe" au profit de ce dernier.

jeudi 5 mai 2016

Envois de fonds des migrants : la Diaspora nigérienne, est - elle moins généreuse?


« Les envois de fonds des migrants constituent une source importante et relativement stable de revenu pour des millions de familles, mais aussi de réserves de change pour de nombreux pays en développement (…) » (Augusto Lopez-Claros,2016)

Contrairement à l’Afrique subsaharienne qui a connu une croissance modeste de 1 % des envois de fonds en 2015, toutefois supérieure au résultat de 0,2 % en 2014, notre pays a enregistré une stagnation. Selon les prévisions de La Banque Mondiale (2016), « les transferts d’argent dans la région devraient s’intensifier et passer de 35,2 milliards de dollars en 2015 à 36 milliards cette année, soit une hausse de 3,4 % ».

Traditionnellement, les fonds de migrants nigériens se traduisent sous forme d’assistance  familiales, servent à financer des projets éducatifs (construction d’écoles), ou des œuvres caritatives (sociales) : aider les populations frappées par des catastrophes naturelles, financement des infrastructures de soin, etc. Actes certes louables et qui doivent s’inscrire dans la durée. Cependant, il existe aujourd’hui au Niger de nombreuses opportunités d’investissement. Beaucoup de start-up “fleurissent” dans les quatre coins du pays et ont un besoin de financement important. Il serait temps que la Diaspora s’organise pour apporter un soutien financier conséquent.                                                                                                                                                    
Rappelons enfin que les fonds envoyés par la diaspora nigérienne ont représenté 146 millions de dollars américains (soit 1,8% du PIB), contre respectivement 396 millions de dollars américains (3,2% du PIB Burkinabé)  et 895 millions de dollars américains (7,4% du PIB malien) pour ses homologues burkinabé et malienne, en 2014. Différences notables pouvant s’expliquer principalement par l’importance de ces deux communautés à l’Etranger. En Europe notamment. 

mardi 5 janvier 2016

Pétrole pas cher dans le monde: Et si c'était le moment de réviser à la baisse le prix des carburants à la pompe au Niger ?

« L’énergie bon marché revitalise l’activité économique d’un pays ».

Pendant la dernière décade de décembre 2015, les prix de l’essence et du diesel ou gasoil ont atteint de niveau historiquement bas dans la majorité des pays Occidentaux. En France, pour ne citer que celle-ci, le litre de gasoil est [même] passé sous le seuil symbolique de 1 euro (655,957FCFA). Un niveau jamais atteint depuis juillet 2009 d’après Le Monde (2015).  Ce passage sous la barre de 1 euro est la traduction concrète de la chute des cours du pétrole. Une aubaine pour les automobilistes français. Mais moins pour leurs homologues nigériens. Cette « réjouissance » est inexistante au Niger. En effet, bien que le Niger soit exportateur net de produits pétroliers depuis novembre 2011, leur prix élevé (Super Sans Plomb : 540 FCFA /L Gasoil : 538FCFA/L, soit plus de la moitié du salaire journalier d’un salarié payé au SMIG : 30047FCFA mensuel) : ce qui les rend quasi-inaccessible pour la majorité des nigériens.