Le Niger a tout pour réussir

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dimanche 23 novembre 2014

S’endetter pour financer le développement d’un pays comme le nôtre, c’est bien. Faire des économies au sommet de l’Etat pour financer certains projets de développement, c’est encore mieux !

Les pays en développement peuvent lever des fonds auprès de la communauté financière internationale et financer leur développement grâce à plusieurs instruments : attirer les capitaux étrangers, bénéficier de dons et recourir à l'endettement extérieur. Notre pays s’est en effet inscrit dans cette logique durant la période post indépendance.
Parmi ces instruments, la dette est le seul à engendrer des engagements futurs dans la mesure où elle doit être remboursée à l'échéance. Il est donc nécessaire que l'emprunteur s'assure qu'il sera en mesure de la rembourser, notamment en affectant les fonds de manière efficace afin de générer des revenus qui lui permettront de rembourser la dette. C'est pourquoi la dette est souvent considérée comme un outil de développement.
Depuis l’indépendance, plusieurs gouvernements, issus de différents régimes (militaires, démocratiques) se sont succédé. Beaucoup d’entre eux ont contracté des emprunts censés financer le développement du pays. Cependant, ces dirigeants n’ont malheureusement pas su utiliser ces fonds de manière efficiente. Et, la charge de la dette accumulée par le Niger, l’un des plus pauvres et les plus endettés de la planète, est devenue pour lui un obstacle au développement. Le mauvais rang (187ème /187 en 2014) qu’occupe notre pays dans le classement Indice de développement humain établi PNUD, est l’une des conséquences directe de cette mauvaise allocation.

Pour mieux appréhender le poids de la dette sur le Niger, et par ricochet sur ses citoyens,  nous allons rapporter celle-ci en fonction du nombre d'habitants,  à travers  une petite illustration. Selon

mercredi 5 novembre 2014

Fada, Palais : focus sur ces phénomènes qui gangrènent notre société!


Depuis des années, le phénomène des «Fada » ou "Palais" a pris de l’ampleur dans notre société, au point de devenir une spécificité nigérienne et surtout "zinderoise". Ces Fada devaient être à la base des endroits où émergent des idées, des projets. Mais, au fil du temps, cet objectif a été détourné et la plupart d’entre elles sont devenues des lieux de rencontres infructueuses et inutiles voire de calomnie, et se caractérisant par de prises de thé à longueur de journée pour des jeunes désœuvrés. Conséquence, ces Fada occasionnent un manque à gagner inestimable pour notre économie. Et pourtant, de milliers

dimanche 2 novembre 2014

A quand la facilitation de faire les affaires au Niger ?

Dans l'édition 2015 de Doing Business, le classement édité par la Banque mondiale des pays les plus accueillants pour les entreprises, le Niger perd trois (3) places en un an, passant  de la 165ème à la 168ème position*. Une reculade qui a suscité beaucoup d’indignations. Notamment dans le milieu politique. Loin des interprétations ou lectures politiciennes que certains feront de cette dégringolade, les analystes, eux, peuvent au moins s’accorder sur deux points : la nécessité de poser le bon diagnostic et de reformer notre administration.