Depuis des années, le phénomène des «Fada » ou "Palais" a pris de l’ampleur dans notre société, au point de devenir une spécificité nigérienne et surtout "zinderoise". Ces Fada devaient être à la base des endroits où émergent des idées, des projets. Mais, au fil du temps, cet objectif a été détourné et la plupart d’entre elles sont devenues des lieux de rencontres infructueuses et inutiles voire de calomnie, et se caractérisant par de prises de thé à longueur de journée pour des jeunes désœuvrés. Conséquence, ces Fada occasionnent un manque à gagner inestimable pour notre économie. Et pourtant, de milliers
de postes sont à pourvoir dans les secteurs de l’agriculture (culture saisonnière…), de l’industrie du bâtiment, pour ne citer que ceux-là. En matière d’emploi, il faudrait tout essayer (travail licite évidemment).
de postes sont à pourvoir dans les secteurs de l’agriculture (culture saisonnière…), de l’industrie du bâtiment, pour ne citer que ceux-là. En matière d’emploi, il faudrait tout essayer (travail licite évidemment).
A l’ère où le Niger a plus que besoin de se redresser, où la croissance économique avoisine les 6% et synonyme d'emplois à pourvoir, ces Fada à outrance doivent faire l’objet d’interdiction par les autorités. Puisqu’ « aucun pays, si riche soit-il, ne peut se permettre de gâcher ses ressources humaines. La démoralisation causée par le chômage de masse est la plus grande de nos extravagances. Moralement, c’est la plus grande menace qui soit pour notre ordre social. (Franklin Delano Roosvelt, Causerie au coin du feu, 1934) ».
Les valeurs du travail devraient davantage être inculquées à notre Jeunesse. Rappelons que tout travail crée de la richesse. Et tout Jeune qui travaille, peut ajourner le problème de pauvreté pour un bon moment, voire l’endiguer de façon définitive !
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