Au Niger, nous sommes aujourd'hui nombreux à nous plaindre des conditions misérables que certains d'entre-nous végètent. Mais, la question que nous devions nous poser est la suivante: que faisons-nous réellement pour sortir de cette situation? Rappelons-nous de la citation de Mao Zedong (homme politique chinois, 1893 - 1976) qui stipule qu"un Homme, c'est une bouche à nourrir, et deux bras pour travailler."
Si l'on s'amuse à "transposer" cette citation à la population nigérienne, cela donnerait donc plus de 18 millions de bouches à nourrir et plus de 36 millions de bras pour travailler. Il y a lieu alors de se demander alors pourquoi la famine continue de sévir dans certaines localités du pays, et que notre pays reste dernier de la planète!
Raisons d'aller travailler
Selon Achille Weinberg (2012), on travaille pour trois raisons fondamentales :
Pour gagner sa vie
On travaille d’abord pour gagner sa vie, « subvenir à ses besoins » ou « faire bouillir la marmite », comme on disait autrefois. Travailler apparaît en première approche comme une nécessité vitale.
Et si un seul travail ne suffit pas à subvenir à vos besoins, n'hésiter pas à cumuler avec d'autres. Dans la limite de vos capacités bien évidemment.
Et si un seul travail ne suffit pas à subvenir à vos besoins, n'hésiter pas à cumuler avec d'autres. Dans la limite de vos capacités bien évidemment.
Pour exister socialement
"Quand on part au travail le matin, on ne se contente pas d’aller chercher un salaire, on endosse un costume social : celui de l’enseignant, du policier, du chef d’entreprise, du travailleur social, du garagiste ou du facteur. On part aussi à la rencontre de gens : des collègues, des clients, des élèves, des patients ou des usagers. Le travail est aussi cela : un statut social et des rencontres multiples".Pour le plaisir
« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. » Cette citation de Confucius (extraite du Livre des sentences) est extrêmement moderne. Au passage, elle bat en brèche quelques idées reçues sur le travail d’antan. Tout d’abord l’idée que le choix du métier est une invention moderne et qu’autrefois on était toujours assigné à une tâche en fonction de sa naissance. Confucius a vécu cinq siècles avant J.‑C. Certes, la mobilité sociale n’était pas ce qu’elle est dans les sociétés contemporaines, mais il est faux de croire que le fils de paysan devait toujours suivre la voie de son père. Il pouvait partir chercher fortune ailleurs : s’embarquer en mer, devenir artisan, commerçant, s’engager comme domestique, devenir prêtre ou… brigand. Certains fils de bonne famille rentraient dans les armes, d’autres dans l’administration (déjà développée à l’époque) ou encore dans le commerce. Une autre idée reçue mise à mal par la formule de Confucius est celle qui voit le travail antique comme une damnation pour tous ceux qui ne sont pas des oisifs. « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez plus à travailler » : la formule contient l’idée d’une double face du travail : il peut être plaisant ou vécu comme un enfer selon qu’il correspond ou non à nos aspirations profondes.
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