Le Niger, cinquième puissance économique de l'UEMOA en 2019

Nombreux sont les Nigériens qui rêvent d'un "Niger Émergent et Plus Grand". Ce rêve n'est pas loin de se réaliser.
Selon les estimations du Fonds Monétaire International (FMI) (2014), le Niger deviendrait la cinquième puissance économique de l'UEMOA  en 2019, ravissant ainsi la place du Bénin.

Une croissance plus forte et rapide du PIB nigérien

Le Produit Intérieur Brut (PIB) du Niger, exprimé en parité du pouvoir d’achat (PPA), dépasserait celui du Bénin à horizon 2019. 
Ainsi, le PIB nigérien

Corruption internationale : Le Niger relativement bien noté par l'ONG Transparency

L'ONG Transparency International a publié son classement des pays où les pots-de-vin règnent. 

Rappelons que le rapport de Transparency classe 175 pays sur une échelle de 0 à 100, du plus corrompu au plus vertueux. Pour établir son indice, Transparency rassemble des avis d'experts au sein d'organisations telles que la Banque mondiale, la Banque africaine de Développement, la Fondation allemande Bertelsmann...

Sur les 175 pays retenus pour l'édition 2014, le Niger, se classe 103ème, loin devant le Mali (115ème)  et obtient un score de 35 sur 100, poursuivant ainsi sa progression, entamée depuis 2011. De la 134ème place en 2011, le Niger est passé au 113ème rang en 2012 et à la 106ème place en 2013. Cette amélioration témoigne ainsi de l'efficacité de la lutte contre la corruption engagée par les autorités. Cependant, il faudrait davantage l'implication de nos compatriotes pour venir à bout de ce fléau. Puisque "il n'y a pas de corrompu sans corrupteur". Et cela passe forcément par des campagnes de sensibilisation dans les médias locaux!

S’endetter pour financer le développement d’un pays comme le nôtre, c’est bien. Faire des économies au sommet de l’Etat pour financer certains projets de développement, c’est encore mieux !

Les pays en développement peuvent lever des fonds auprès de la communauté financière internationale et financer leur développement grâce à plusieurs instruments : attirer les capitaux étrangers, bénéficier de dons et recourir à l'endettement extérieur. Notre pays s’est en effet inscrit dans cette logique durant la période post indépendance.

Parmi ces instruments, la dette est le seul à engendrer des engagements futurs dans la mesure où elle doit être remboursée à l'échéance. Il est donc nécessaire que l'emprunteur s'assure qu'il sera en mesure de la rembourser, notamment en affectant les fonds de manière efficace afin de générer des revenus qui lui permettront de rembourser la dette. C'est pourquoi la dette est souvent considérée comme un outil de développement.

Depuis l’indépendance, plusieurs gouvernements, issus de différents régimes (militaires, démocratiques) se sont succédé. Beaucoup d’entre eux ont contracté des emprunts censés financer le développement du pays. Cependant, ces dirigeants n’ont malheureusement pas su utiliser ces fonds de manière efficiente. Et, la charge de la dette accumulée par le Niger, l’un des plus pauvres et les plus endettés de la planète, est devenue pour lui un obstacle au développement. Le mauvais rang (187ème /187 en 2014) qu’occupe notre pays dans le classement Indice de développement humain établi PNUD, est l’une des conséquences directe de cette mauvaise allocation.

Pour mieux appréhender le poids de la dette sur le Niger, et par ricochet sur ses citoyens,  nous allons rapporter celle-ci en fonction du nombre d'habitants,  à travers  une petite illustration. Selon

Fada, Palais : focus sur ces phénomènes qui gangrènent notre société!

Depuis des années, le phénomène des «Fada » ou "Palais" a pris de l’ampleur dans notre société, au point de devenir une spécificité nigérienne et surtout "zinderoise". Ces Fada devaient être à la base des endroits où émergent des idées, des projets. Mais, au fil du temps, cet objectif a été détourné et la plupart d’entre elles sont devenues des lieux de rencontres infructueuses et inutiles voire de calomnie, et se caractérisant par de prises de thé à longueur de journée pour des jeunes désœuvrés. Conséquence, ces Fada occasionnent un manque à gagner inestimable pour notre économie. Et pourtant, de milliers

A quand la facilitation de faire les affaires au Niger ?

Dans l'édition 2015 de Doing Business, le classement édité par la Banque mondiale des pays les plus accueillants pour les entreprises, le Niger perd trois (3) places en un an, passant  de la 165^ème à la 168^ème position*. Une reculade qui a suscité beaucoup d’indignations. Notamment dans le milieu politique. Loin des interprétations ou lectures politiciennes que certains feront de cette dégringolade, les analystes, eux, peuvent au moins s’accorder sur deux points : la nécessité de poser le bon diagnostic et de reformer notre administration.

Rompre avec les mauvaises habitudes

Au Niger, lorsque quelqu'un est promu ou nominé à un poste important ( Ministère, Directeur...), nos compatriotes s'accourent pour le féliciter. Ce qui est tout à fait naturel. Néanmoins, à travers ces félicitations, ces gens trouvent en cette nomination l'occasion pour l'heureux "promu" ou "nominé" de se renflouer les poches. Les postes étant, en général, attribués sur la base des considérations politiques que sur les compétences, et donc à la merci des alternances politiques.

Cela peut paraître incongru, mais on encourage sans le savoir nos dirigeants à détourner notre argent. Il serait temps que nos compatriotes bannissent ces pratiques, exiger de ces nominés la transparence et leur rappeler constamment leurs devoirs : assurer correctement le service public!

A quand la prise de conscience?

Notre pays a importé plus de cigarettes que du riz en 2011 (dernières statistiques fournies par la FAO). Or,il est prouvé que les produits du tabac contiennent et émettent de nombreuses substances nocives ainsi que des agents cancérigènes connus, dangereux pour la santé humaine après combustion.

Et Dieu Seul sait, aujourd'hui, le nombre de personnes qui meurent chaque année des conséquences du tabac : le cancer du poumon.

Que font nos autorités face à ce problème? Et comment percez- vous cette attitude de nos dirigeants?

L'Enseignement du Chinois (Le Mandarin) au Niger : un atout pour l'avenir

Le Niger est un carrefour où plusieurs langues, certaines bénéficiant d’un statut international, se côtoient. Inutile de rappeler que notre pays est Francophone. Et que le Français est une langue que nous avons héritée de la colonisation. L’Arabe, quoique enseigné dans certaines écoles primaires notamment les Medersas, ne suscite pas autant d’engouement chez la plupart des élèves. L’Anglais, quant à lui, se découvre à partir de la classe de 6ème au collège, du moins pour la majorité des scolaires Nigériens. L’apprentissage de l’Anglais est très recommandé puisque, actuellement, c’est la langue du Business et donc plus dominante à travers le monde.

Comment améliorer la qualité de l’éducation au Niger ?

Au Niger, près de 40% des enfants en âge d’aller à l’école (5 à 14 ans) ne sont pas scolarisés. En outre, ceux qui vont à l’école ne reçoivent pas une éducation de bonne qualité et n’acquièrent pas suffisamment les connaissances et les compétences dont le marché du travail a besoin. La faute revient essentiellement aux infrastructures inadaptées ainsi que le niveau médiocre des enseignants. Conséquence, un grand nombre d’élèves apprend peu de choses ; jusqu’à un tiers, voire plus, de ceux qui achèvent le cycle primaire ne maîtrise ni la lecture, ni l’écriture, ni le calcul. Et cela se répercute sur la suite de leur cursus. Le résultat catastrophique du BEPC 2014 reflète bien cette réalité.

Le chômage des jeunes

La célébration de la Journée internationale de la jeunesse, qui s'est déroulée le 12 août dernier, relance un certain nombre de réflexions, liées notamment aux difficultés que rencontrent les jeunes dans le monde. S’il est un problème quasi universel, c’est bien celui du chômage des jeunes – qui reste plus de deux fois supérieur à celui de la population générale.

Or, chacun sait que la pression démographique, en particulier

Indice MO Ibrahim 2014

La fondation Mo Ibrahim a publié, lundi 29 septembre, son indice annuel sur la gouvernance en Afrique. Bilan : l'Afrique progresse globalement, notamment grâce aux questions des droits de l'homme et de la participation du citoyen à la politique, malgré un ralentissement des performances économiques (Jeune Afrique, 2014).

Des avancées notables pour le Niger

A l'instar des autres pays de l'Afrique de l'Ouest, notre pays enregistre une progression fulgurante depuis 2004. Il figure, en effet, dans le top 20 des fortes progressions en Afrique dans le domaine de la bonne gouvernance: 12ème place avec une note générale de 5,69%; qui prend en compte quatre catégories : sécurité et état de droit, participation et droits de l'homme, développement économique durable, développement humain.

Cependant, nos dirigeants ne doivent pas ménager leurs efforts dans des secteurs aussi stratégiques que les infrastructures et l'environnement des entreprises; secteurs dans lesquels notre pays reste à la traîne.

A.L.Ibrahim avec Jeune Afrique (2014)

Indice de la faim dans le monde 2014

A l'instar des autres pays en développement, notre pays, le Niger, a enregistré des progrès considérables dans la lutte contre la faim depuis 1990. L'indice GHI* est passé de 36,4 cette année là, à 21,1 en 2014. Une nouvelle qui tombe à point nommé pour le gouvernement alors que son "initiative 3N" (Les Nigériens Nourrissent les Nigériens) n'est qu'à ces prémices.
Cependant, il conviendrait de mentionner la nécessité pour le gouvernement nigérien d’accélérer la mise en oeuvre de ce programme, afin d'endiguer la faim au Niger à l'horizon 2025.

* Le Global Hunger Index (GHI), ou Indice de la faim dans le monde, est un outil statistique permettant de mesurer et de suivre de manière
détaillée l’évolution de la faim dans le monde, pays par pays et région par région. Calculé chaque année par l’Institut International de Recherche sur les Politiques Alimentaires (IFPRI), il vise à promouvoir la mise en place d’actions concrètes de lutte contre la faim, en suscitant une prise de conscience et en favorisant une meilleure compréhension des différences régionales et nationales par rapport à la faim.
Le GHI prend en compte trois indicateurs, également pondérés, en un seul indice :
- La sous-alimentation
- L’insuffisance pondérale infantile
- La mortalité infantile
Rapport intégral disponible ici :http://www.ifpri.org/sites/default/files/publications/ghi14fr.pdf